vendredi 13 juin 2008

Le 1er Festival International de la Bande Dessinée d'Alger - FIBDA 2008


Le 1er Festival International de la Bande Dessinée aura lieu à Alger du 15 et 19 octobre 2008. A cet effet, le Festival ouvre un concours à tous les bédéistes, nationaux et étrangers sur la présentation d’une œuvre de bande dessinée originale, inédite ou éditée après le 1er février 2008.

Le FIDBA sera le lieu de rencontre interactif entre, d’une part, les plus larges courants professionnels de la BD de la Méditerranée et des quatre coins de la planète et, d’autre par réunira toutes les potentialités nationales et locales en la matière qu’elles soient consacrées ou encore en gestation.

Chaque participant devra d’abord envoyer son CV professionnel, une photo couleur, le synopsis de l’œuvre, un découpage de l’album ainsi que 3 ou 4 planches au choix de l’auteur en format JPEG, PDF ou PSD (en haute résolution)
- par mail (cf. site : www.bdalger.net) (contact@bdalger.net) avant le mardi 20 juin 2008.
- la réponse du comité d’organisation se fera en direction des participants avant le 15 juillet 2008
- Les ouvrages présentés en compétition devront être en langue arabe, française ou anglaise et être expédiées par poste au secrétariat du Fibda (cf adresse ci-dessous) avant le 28 août 2008. L’oblitération du timbre faisant foi.
Chaque participant au concours professionnel du FIBDA 2008 ne pourra proposer qu’un seul récit complet. Le thème de ce récit est libre tout comme sont libres les moyens de sa réalisation technique.

Le jury international du festival décernera des prix aux meilleures productions.

Des Prix importants consacreront les trois premiers lauréats selon la décision d’un jury international. Ces prix sont la Bulle d’Or, Bulle d’Argent et Bulle de Bronze.
D’autres prix sous forme de ‘’Mention Spéciale’’ pour le meilleur scénario, le meilleur graphisme, etc., pourront aussi être décernés. Ce seront les Bulles de Verre

La remise solennelle des prix se fera le 19 octobre 2008.

mercredi 11 juin 2008

Quelques essais sur Alias Sketchbook



Les aventures de Toufik




Une planche d'une BD de 14 pages (en langue arabe) réalisée à l'âge de 14 ans.

Efficience 3





Ce sont quelques caricatures réalisées pour le compte du comité d'entreprise d'Efficience 3, une boite d'enquêtes téléphoniques.

ZED



Dessin: Klash 16
Colorisation: ZED et Rymantys

lundi 9 juin 2008

Artistes Vs Censure.




Une affiche réalisée dans le cadre d'un projet initié par un collectif d'Artistes contre la Censure dans le monde.

Visitez leur site: WWW-ARTISTES-VS-CENSURE.ORG

Le regard obscur de l'obscurantisme.



La Fetwa qui vous permet de téter votre collègue!



D'après une idée de Kenza.

Une fatwa qui permet de téter sa collègue


La seule façon de se retrouver seul avec une collègue de travail dans un bureau est de l'avoir tétée, selon une fatwa de deux théologiens d'Al-Azhar, qui a provoqué un tollé ces derniers jours dans la presse égyptienne.

L'islam interdit à une personne d'être seule dans une pièce avec une autre du sexe opposé, en dehors du mariage ou sans lien de parenté proche.

Fonctionnaire qui tète sa collègue

Or, Ezzat Attia et Abd El-Mahdi Abd El-Kader, deux professeurs à l'Université d'Al-Azhar, le plus grand centre de théologie sunnite au monde viennent d'énoncer une fatwa (avis religieux). Selon eux, la femme pourrait désormais enlever son voile et être seule avec son collègue dans un bureau, à condition de l'avoir allaité à cinq reprises, en lui donnant «directement son sein».

«En vous rendant dans une administration publique, vous ne devriez pas être surpris si vous tombez un jour sur un fonctionnaire de 50 ans en train de téter sa collègue», ironise le journal indépendant Al-Doustour.

Une théologienne d'Al-Azhar, a estimé qu'il était «insensé» de débattre d'un tel sujet. «Si le Mufti d'Al-Azhar, lui même, tenait les mêmes propos, il serait une personne non respectable et mériterait de se faire taper dessus», s'est indignée Malika Youssef cité dimanche par le quotidien indépendant Al-Karama .

«Cas particulier du temps du prophète»

Selon Mabrouk Attia, un autre théologien d'Al-Azhar, cette fatwa ne serait qu'une mauvaise interprétation d'un «cas particulier» du temps du prophète *******. Le prophète aurait en effet conseillé à une femme d'allaiter son fils adoptif, alors adulte, pour devenir ainsi sa mère de lait, après l'interdiction de l'adoption dans l'islam. Cette femme lui aurait donné à boire de son lait dans un bol et non directement de son sein, a-t-il précisé.

AFP

T.O.X





Une caricature de T.O.X, un groupe représentant la scène Hip Hop oranaise lors de leur passage dans l'émission TV Rama.
Le coloriage est réalisé respectivement par mes frères d'Art, Zed et Nime31.

T.O.X à TV Rama:
Part 1
Part 2

Ségo ou Sarko? Nos "dirigeants" hésitent encore...



Une caricature réalisée suite à un article paru dans un quotidien national au sujet des algériens concernés par le vote dans les élections présidentielles françaises de 2007.

Qui est derrière les attentats d'Alger?



Il m'arrive souvent de caricaturer l'actualité, mais il m'arrive aussi de caricaturer la rumeur...

Régionalisme dites-vous?



Régionalisme dites-vous ?!


Le régionalisme est un phénomène récurrent dans notre société et au fil des années, il devient de plus en plus populaire. Il s’agit de la préférence de sa région d’origine ou d’habitation à l’exception des autres. Elle peut concerner une région, une wilaya, une daïra, une commune, une ville, un village, un quartier... Comme tous les traits de caractère humain, il en existe différents degrés, du simple attachement à la haine des autres. Et comme chacun sait, le dictionnaire définit également le régionalisme comme un courant artistique américain de la fin des années 1930 (surprise ?).

Il est assez naturel d’avoir une affection particulière pour la ville qui nous a vu naître ou grandir, celle où se trouve la demeure qui a abrité plusieurs générations de notre famille. On en conçoit une fierté gratuite, facile, qui ne demande aucun effort de notre part. Dans le chaos de la société actuelle, c’est un réel besoin de revendiquer son appartenance à un lieu, à une terre, car elle apporte une stabilité, un point de repère à nos existences. La terre ne change pas, la terre ne trahit pas, la terre ne juge pas. Et cet amour de la terre se prolongera tout naturellement à ses habitants. D’office, on aimera son "compatriote", on parlera le même langage, on lui trouvera des qualités et on aura l’impression de retrouver chez lui des traits de caractère propres à notre région. On discutera ensemble de lieux que l’on connaît, on aura peut-être côtoyé les mêmes personnes. On sera liés.

Malheureusement, parfois, ce sentiment d’appartenance, cet esprit de clan peut mener à un autre sentiment, moins noble celui-là : la haine. De même que l’on se sentira solidaire de son voisin, on rejettera l’étranger, car il sera différent, il aura un accent et une façon de parler qui seront prétextes aux moqueries. On ne peut pas lui expliquer, il ne comprendrait pas. C’est le degré extrême du régionalisme, le rejet et le mépris. Dès lors que l’on dépasse le cadre de son pays, on se met à parler de nationalisme. Et de la même manière, ce nationalisme peut mener au racisme. Fait similaire, à un degré plus important.

Certes, ce phénomène existe, c’est indéniable, au point que parfois, c’est son fantôme qui rôde autour de nous. Et l’on se voit taxé de régionaliste sous n’importe quel prétexte. Bien sûr, à chaque fois, il ne s’agit pas de se faire traiter de régionaliste "gentil"...
"J’adore Constantine !" "Tu es régionaliste !" (sous-entendu, tu détestes les 47 autres wilayates)
"De quelle origine es-tu ?" "Kabyle." "Tu devrais dire algérienne, tu es régionaliste ! " (sous-entendu, tu détestes les arabes en général)
"J’aime le rap algérois." "Ça veut dire que tu n’aimes pas le rap oranais, tu es régionaliste !" (sous-entendu, tu as un plan secret pour couler le rap oranais).

Aimer sa commune d’origine ne signifie pas que l’on déteste les autres. Avoir une affection particulière pour le quartier qui porte tous nos souvenirs d’enfance ne signifie pas que l’on déteste les autres quartiers. Dire que l’on est kabyle au lieu d’algérien ne signifie pas que l’on est arabophobe. C’est la réponse directe à la question qui suivra inévitablement "ah, tu es algérien, et de quelle ville ?" Depuis quand le complément d’information est-il devenu un crime ?
Heureusement, nous pourrons désormais rétorquer à celui qui nous affublera de ce qualificatif : "tu parles de ce courant artistique américain ? Désolé, je n’étais pas né dans les années 1930..."

Accuser quelqu’un de régionalisme, c’est la réponse facile lorsque l’on se sent soimême atteint pour ses origines, menacé dans son identité. On attaque avant d’être attaqué. Mais ne s’agit-il pas en réalité d’une réponse de régionaliste ? Quelle autre raison pourrait expliquer cette paranoïa ? Etre régionaliste ou brandir constamment le drapeau du régionalisme ne sont qu’un seul et même fléau.

Oui, le régionalisme existe, mais il faut réfléchir à deux fois avant d’en accuser son interlocuteur. La vie n’est pas si simple, l’esprit humain, j’ose le croire, se situe au-delà de ce genre de considération. Il faut voir plus loin que cela, une personne n’est pas une ville, ne représente pas une ville. En aucun cas. Une personne est d’une plus grande complexité et ce qui la rend unique dépend avant tout de son vécu. Il est insultant de passer outre tous les aspects de sa personnalité pour la réduire à un point sur une carte. Il faut l’écouter avant de parler. Car l’échange est avant tout une source d’enrichissement.

Nanou

Alger, capitale de l'inculture arabe!



C'est ma première caricature réalisée avec ma toute première tablette graphique.

Welcome!

Bonjour à tous,
Vous trouverez dans ce blog mes quelques travaux qui ont eu la chance d'échapper aux tentatives de déchirement, d'abandon, de censure mais surtout de marginalisation.
Bonne visite!

Klash 16